Quelle soirée !

Nos apprentis acteurs du primaire, ont débuté la soirée par une représentation haute en couleur et ont partagé avec nous leur plaisir de jouer sur scène.

Un silence éloquent

Puis, nous avons eu droit à toute une présentation théâtrale de nos secondaires. Marie Saikali, Maissa N-Diaye, Zara Noël, Marie-Anne Latulippe et Arianne Noël nous ont offert une performance digne des plus grandes troupes.

Premier fait d’importance à noter : le texte, les décors, la mise en scène, le développement des personnages, tout a été pris en charge par nos cinq artistes.

Il faut bien sûr mentionner la qualité du jeu, les décors simples mais brillamment utilisés dans une mise en scène juste et adéquate, mais ce qu’il importe de souligner avant tout c’est la puissance du texte.

Nous sommes invités, dans cette pièce intitulée Les silences du passé, à faire des aller-retours entre aujourd’hui, alors qu’une jeune fille souhaite participer à un concours pour lequel elle doit écrire un essai sur l’époque des Lumières, et cette même époque où les autrices ont imaginé l’existence d’une écrivaine du Bas-Canada en exil en France, lors de la révolution.

Les thèmes abordés présentent une richesse qui est incarnée à merveille dans les cinq personnages, d’une profonde complexité, tout comme la dynamique qui s’installe entre certains d’entre eux. Notons également l’apport fondamental du chef d’orchestre de cette œuvre, , et de son amie qui a composé le texte de la scène finale, où les cinq personnages y vont d’une grande envolée féministe qui, pour ma part, est venue me tirer les larmes. L’espoir d’une voix nouvelle, qui s’inspire des grandes figures et moments de l’histoire, pour lui insuffler un nouvel élan prometteur.

Les spectateurs en resteront marqués j’en suis certaine; celle que je suis fut tout simplement ravie.

Stéphanie G

Bref, la puissance et la justesse du jeu des actrices ont réussi à rendre de belle façon un propos unique, novateur et propice à la réflexion.